Ce film est d'abord né d'une rencontre forte et fortuite, dans une rue toulousaine, avec un homme errant " aux semelles de vent ", un vagabond gouailleur et lumineux : Phil le Fakir, clown et SDF de son état, lancé alors dans une grève de la faim contre le harcèlement de la Police Municipale et pour le combat quotidien des Enfants de don Quichotte Toulousains.C'était le jour de son anniversaire, il était joyeux et criait qu'il était né le même jour que la mort d'Edith Piaf, dans le même hôpital...Je savais désormais que ce film serait le portrait d'obscurs flamboyants, d'errants majestueux, de perdants généreux, de déclassés à la classe humaine sans pareille, de figures de l'ombre mises en lumière... Ce film raconte leur vie des hauts et bas, leur combat pour avoir un toit...