Handicapé par le numéro de sa carte d'identité qui révèle son origine nord-coréenne, Jeon Seungchul peine à trouver du travail et à créer des liens avec les personnes qu'il croise à la messe. Bien qu'il ne soit ni un ancien repris de justice, ni un travailleur immigré, il subit de nombreuses discriminations. A l'image du chien errant qu'il a recueilli, Jeon Seungchul est un marginal au sein de la société capitaliste sud-coréenne.