En 30 ans de carrière, le groupe de heavy metal Metallica s'est produit aux quatre coins du monde, de l'Amérique à l'Australie en passant par l'Europe et l'Afrique. Mais il lui restait encore un continent à fouler : l'Antarctique. C'est chose faite depuis le concert que James Hetfield, Lars Ulrich, Kirk Hammett et Robert Trujillo ont assuré le dimanche 8 décembre à proximité d'un glacier, dans la base scientifique argentine de Carlini. Des moyens techniques d'envergure ont dû être mis en oeuvre pour assurer la sécurité du groupe, des spectateurs, mais aussi de l'environnement. Le concert, financé par la marque de boissons Coca Cola, s'est plus précisément déroulé sous un dôme transparent. Un groupe électrogène et des panneaux solaires ont permis de le sonoriser, mais sans avoir recours à des amplis ou des haut-parleurs. Il n'y a que le son de la batterie et celui produit par les voix qui étaient perceptibles. En effet, chacun des spectateurs était équipé d'un casque pour profiter pleinement du spectacle et ne pas « perturber l'environnement ». Respectueux de la nature, Metallica souhaitait sensibiliser le monde au réchauffement climatique, dans le cadre d’une série de concerts organisés simultanément partout dans le monde selon la revue britannique Rolling Stone. Celle-ci indique également que ce spectacle était le deuxième en Antarctique après celui du groupe de rock Nunatak en 2007.