Au début du XXème siècle, il y avait environ 2000 prostituées japonaises dans les pays d'Asie du Sud-Est. Cette époque correspond au développement industriel du Japon vers ces pays. Considérées comme "produits japonais exportés", ces femmes ont rapporté quelques centaines de millions de yen au Japon. La plupart d'entre elles, d'origine très modeste, ont été kidnappées, forcées de travailler dans des conditions misérables. Imamura s’interesse à l’une d’entre elle : une ex-prostituee de soixante-quatorze ans, vendue à l'âge de dix-sept ans par ses parents à des trafiquants de Singapour.