Rien ne prédisposait le jeune Robert Allen Zimmerman, né en 1941, à devenir, à son corps défendant, le porte-parole de sa génération. À la fin des années 1950, il découvre la musique country, change son nom en Bob Dylan (en hommage, semble-t-il, au poète irlandais Dylan Thomas) et surtout s'abreuve à l'immense répertoire des folk songs, n'hésitant pas à «emprunter» durablement des centaines de disques à de fins connaisseurs du genre. En quelques mois, il rejoint New York, se mêle aux beatniks de Greenwich Village, et débute en chantant dans des cafés...