Au Burkina Faso, les coutumes ancestrales font souvent force de loi dans un Etat
confronté à la misère et au poids des traditions.
Dans les campagnes, certaines morts inexpliquées sont attribuées à des mangeuses d'âmes, c'est-à-dire des femmes qui en raison de leurs pouvoirs occultes et maléfiques sont selon les villageois responsables de ces disparitions.
Ces femmes sont alors marginalisées et deviennent les boucs émissaires de toute une
société.